Vaste sujet que la réelle efficacité de nos soins cosmétiques sur notre peau ! Objet d’un débat récurrent, elle est déterminée par un ensemble de facteurs plus ou moins objectifs et donne surtout matière aux promesses les plus folles. Décryptage…
Le champ d’action des cosmétiques est-il réglementé ?
Article L5131-1 du Code de la Santé Publique :
« On entend par produit cosmétique toute substance ou mélange destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain (l’épiderme, les systèmes pileux et capillaire, les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles. »
La réglementation complète cette définition en lui annexant les listes des substances autorisées, prohibées ou soumises à restrictions. Bien entendu, cette réglementation est applicable pour tout produit cosmétique, qu’il soit Bio ou pas.
En principe, la différence entre un médicament et un cosmétique est suffisamment claire pour maintenir les allégations des fabricants dans un champ sémantique «raisonnable» au regard de diverses pathologies cutanées répandues. Ainsi, en cosmétologie, toute référence à un produit, même d’hygiène, pour le soin des peaux malades est théoriquement interdite, selon la définition européenne. De même, les «promesses» relatives au produit devraient s’appuyer sur des preuves conformes et ne pas induire l’utilisateur final en erreur.
L’efficacité des cosmétiques se mesure-t-elle ?
Il y a 3 grands moyens de prouver l’efficacité d’un soin cosmétique :
1 – Les études expérimentales : tests cliniques ou « in vivo »
Effectués sur des volontaires sous contrôle médical, les tests cliniques mesurent l’efficacité visible du soin. Ces tests sont le plus souvent assortis d’évaluations menées au moyen d’appareils mesurant les propriétés spécifiques du cosmétique (hydratation, sébum, uniformité du teint…).
Les limites du procédé pour le consommateur :
les résultats obtenus font bien souvent l’objet de raccourcis trompeurs. Par exemple, pour une crème amincissante :
- La publicité vous annonce : « Perdez jusqu’à 4 cm de tour de cuisses en 2 semaines… Efficacité prouvée ! »
- Vous retenez : – 4cm de tour de cuisse… vite fait bien fait !
- En réalité, le (1) qui suit la première affirmation vous renvoie en bas de page à la mention suivante : « Test clinique réalisé par un laboratoire indépendant. 30 volontaires durant 15 jours ». Ce qui signifie que sur ces 30 volontaires, au moins une personne aura perdu 4 cm de tour de cuisse. Combien les autres ont-elles perdu ? Quelle est la perte moyenne du groupe ? Ce ne sera pas précisé…
1bis – Le cas particulier des études « In vitro »
Contrairement aux tests « In vivo » qui désignent des tests effectués sur un organisme vivant, les études « In vitro » concernent des expérimentations menées en milieu artificiel (éprouvette). Si le principe actif testé est ainsi susceptible de montrer une réelle efficacité, il est impossible de connaître la portée de cette efficacité en application sur une peau humaine et vivante. En effet, les conditions d’action n’ont rien en commun. Chez PHI, nous aimons l’imager ainsi : si vous posez une bougie flottante dans une coupelle remplie d’eau à l’abri des courants d’air et de toute perturbation, vous obtiendrez un effet plutôt joli. Posez maintenant cette bougie au milieu de l’océan… ??
2 – Les tests d’efficacité qui s’appuient sur l’observation ou le ressenti des consommateurs
Ces tests sont réalisés avec un « échantillon » composé de personnes choisies par la marque en fonction de leur clientèle cible. Chaque testeur reçoit son produit, les conditions d’usage et de durée et un questionnaire à remplir. Selon les résultats du test, la marque pourra utiliser différentes affirmations telles que : « 85% teint plus éclatant, 72% peau plus rebondie (1) « … Avec le (1) qui vous renvoie à : « 48 femmes de 35 à 45 ans, application bi-quotidienne durant 28 jours. % de satisfaction »
Les limites du procédé pour le consommateur :
La grande subjectivité des réponses données par le panel de testeurs aux questions posées. Le psychisme joue ici un rôle prépondérant. Selon l’aura et le capital sympathie de la marque testée, combinés aux sensations ressenties lors de la 1ère application du soin (parfum, sensations…), il y a fort à parier que le testeur aura, avant tout résultat probant, un apriori positif ou (rarement) négatif sur le produit testé.
3 – L’utilisation de données scientifiques avérées et publiées.
Cette méthode permet de s’appuyer sur ce qui a déjà été fait de façon poussée, encadrée et sérieuse. En effet, de nombreuses substances (naturelles notamment) ont fait l’objet à plusieurs reprises d’expérimentations et d’analyses scientifiques portant sur leurs propriétés. Les vertus hydratantes de la glycérine ont par exemple été découvertes dès la fin du 18è siècle. Ces études et recherches scientifiques permettent d’étayer les arguments mis en avant par les fabricants de l’industrie cosmétique
Les limites du procédé pour le consommateur : si les allégations concernant une substance ont pu être scientifiquement démontrées, il est rarement précisé à quel dosage son efficacité est probante. A titre d’exemple : les belles vertus d’une huile d’Argan sont elles toujours fondées si elle n’est présente qu’à 0.05% dans votre crème ? (si si, ça arrive !)
A retenir : S’il est toujours intéressant d’avoir des preuves de l’efficacité d’un soin, prenez le temps de lire ce qui est écrit en bas de page et en tout petit pour donner à ces preuves leur juste valeur.
Qu’est-ce qu’un soin cosmétique efficace ?
En principe, c’est un produit qui donne le résultat attendu, encore faut-il que cette attente ne soit pas démesurée… Un soin efficace doit être capable d’apporter à notre peau ce dont elle a besoin pour conserver son équilibre et soutenir son métabolisme. C’est par cette action qu’il peut permettre de conserver (ou retrouver) une peau plus souple, plus confortable, moins marquée, plus résistante et plus éclatante. En effet, tout dysfonctionnement de la peau témoigne d’un déséquilibre. Teint terne, sécheresse, rougeurs, sensibilité, vieillissement prématuré*… sont le plus souvent les conséquences de notre mode de vie et de l’exposition de notre peau à des agressions répétées (soleil, pollution, stress, fatigue…).
Il est donc vain d’imaginer atténuer ses rides sans en connaître l’origine et les caractéristiques : sont-elles mécaniques ? Liées au vieillissement de votre peau ou à son caractère déshydraté ? Il est encore plus chimérique de croire qu’un actif « révolutionnaire » et dûment breveté, perdu dans un excipient sans intérêt, saura tout seul, avec ses petits bras, vous rendre une peau de bébé !
Pour mémoire, le pourquoi du comment de nos rides, on vous en a déjà parlé ICI
*Si ces problèmes cutanés sont liés à une pathologie, un cosmétique bien choisi pourra accompagner l’action d’un traitement médical… En aucun cas il ne pourra le remplacer !
Efficacité: la bonne composition
De quoi devrait être composé un cosmétique pour une efficacité optimale ? Il suffit de savoir que la peau est un organe complexe aux besoins multiples pour comprendre que quelques pourcents d’une molécule miracle ne suffiront pas à son entretien (c’est un peu comme si vous comptiez uniquement sur un complément alimentaire pour être au top de votre forme).
L’industrie cosmétique conventionnelle travaille essentiellement avec des principes actifs synthétiques, isolés, en très faible quantité, noyés dans des excipients, additifs, agents de texture et autres adjuvants au mieux peu utiles, au pire douteux pour notre peau et notre santé.
La cosmétologie naturelle et bio offre une richesse remarquable en agents actifs. On les retrouve dans les huiles végétales authentiques et les extraits de plantes, faisant des soin naturels et bio de véritables cocktails multi-actifs… Efficaces et sains !
Pourquoi ? Parce que les plantes mènent une lutte sans merci pour survivre dans leur environnement. Elles y développent un système de protection très élaboré pour résister aux agressions et assurer la survie de l’espèce. Préserver leur taux d’hydratation, neutraliser les radicaux libres, se régénérer, cicatriser… Sont autant de fonctions vitales particulièrement sophistiquées du métabolisme végétal.
Les principaux agents biologiques responsables de ces fonctions de survie se concentrent à différents niveaux de la plante et tout particulièrement dans ses graines dont sont tirées les huiles végétales. Avec une étonnante similitude de leur mode de défense avec celui de nos cellules, les plantes constituent donc une richesse considérable en actifs antioxydants, régénérants, cicatrisants, anti-inflammatoires… en parfaite affinité avec notre peau.
Chez PHI Essentiel, nous sommes convaincus que plus l’équilibre de VOTRE peau sera rétabli, maintenu et respecté, plus vous en percevrez le résultat, à court et à long terme. C’est avec cette intime conviction que nous avons développé l’idée d’une cosmétique bio et sur mesure.
Que votre peau soit mixte, sèche, réactive, fatiguée, mature, déshydratée, asphyxiée… Notre concept de sérum personnalisé permet de prendre en compte tous les critères qui caractérisent votre peau pour rétablir son précieux équilibre… Et ça se voit !
Si vous ne l’avez pas déjà effectué, faites votre diagnostic en ligne… Et parlons-en ! Les échanges que nous avons avec vous sont la clé d’une efficacité 100% sur-mesure et de votre entière satisfaction.
PHI ESSENTIEL est une jeune marque française de cosmétiques Bio sur-mesure fabriqués en Auvergne-Rhône Alpes. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à flâner sur notre site conçu avec amour!… Et à nous poser des questions, on adore échanger avec vous!!
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*Cosmétiques écologiques et biologiques certifiés par ECOCERT Greenlife selon le référentiel ECOCERT disponible sur http://cosmetiques.ecocert.com